EST-IL POSSIBLE D'ÊTRE DIGNE ET LIBERTINE A LA FOIS?

Parler du temps est une spécialité bien française. C'est vrai, en Italie, en Espagne ou en Angleterre, le temps est franc et sans équivoque. Il n'y a qu'en France ou ce n'est pas une science exacte. Si nous nous mettons à la place de Jaqueline, ma boulangère adorée, imaginez une seule seconde le nombre de fois où on lui parle "de la pluie et du beau temps". C'est effroyable. Tantôt pour s'en plaindre, tantôt pour être joyeux, le temps est LE sujet de conversation parisien. Emy, mon amie de toujours me disait que parler du temps peut également être un moyen de noyer le poisson et d'éviter de parler des sujets qui nous tiennent à coeur.

Je me lance, hier, j'ai tourné en rond pendant des heures et à minuit, j'ai décidé de rejoindre Max dans un club connu pour ses soirées libertines. Je me suis apprêtée, maquillée, coiffée, j'ai enfilé mes plus beaux bas et pour la première fois, j'ai décidé de ne pas mettre de culotte. En sortant, j'étais emplis d'un sentiment d'extrême liberté. En même temps, je dois admettre que j'étais terrifiée, effrayée. Mais je recommande à toutes les femmes d'essayer au moins une fois c'est grisant, on est gonflé de fierté et fière d'être soi-même. C'est immense.

Face au club, j'observais rentrer chaque couple. J'avais un sentiment de débauche. Je ne suis pas pour le don d'organe. Pas prête en tout cas. Je ne veux me donner qu'à une personne. Je ne sais plus. Nos inhibitions sont peut-être trop forte.

A minuit, Max est arrivé, il m'a déshabillé de ses yeux. C'est aussi ça qui est merveilleux. Quand vous êtes nu sous votre jupe, on a le sentiment que tout le monde le voit. J'étais honteusement humide et à mesure que Max lançait ses assauts, je les repoussais avec vigueur. Je n'ose rien faire. J'ai peur pour cet été. Je ne comprends pas ce qui me freine. Vous, femmes, aidez-moi à combattre mes interdits et à surmonter mes peurs. Croyez-vous qu'il est possible d'être une femme avec une belle âme et assumer son corps librement???